Résidence /
Residency

Alain PAIEMENT
18 août – 30 septembre 2025

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Résidences artistiques / Residency program

À propos / About

  • Contretype poursuit le programme de résidences initié en 1998 par Jean-Louis Godefroid. Initialement intitulé L’image de Bruxelles, ce programme avait pour vocation de permettre aux artistes de développer leur réflexion et leur recherche photographique, tout en constituant progressivement une documentation visuelle sur le territoire de Bruxelles. Il est établi que chaque artiste accueilli.e en résidence cède à Contretype au moins une des œuvres produites pendant son séjour. Ces œuvres viennent enrichir la collection de Contretype. 

    Contretype organise deux résidences chaque année, la première est une résidence locale et l’autre se déroule dans le cadre d’un échange. Chaque année, un.e  des 6 lauréat.es de  l’exposition archipel est invité.e pour une résidence de recherche et/ou de production l’année suivante. L’autre résidence devrait se mettre en place dans le cadre d’un échange avec une structure internationale engagée dans la photographie.

    Contretype s’engage à rendre visible le travail effectué en résidence, que ce soit par une présentation à Contretype, par une conférence hors-les-murs, par le soutien à une édition, par un partenariat avec une autre structure… 

    L’évolution des modalités de résidence modifie le sens du titre du programme : L’image de Bruxelles ne doit plus forcément s’entendre comme la production d’une documentation photographique sur le territoire de Bruxelles mais comme le paysage artistique et esthétique que façonne le paysage bruxellois. Les enjeux des thématiques de travail de ces artistes ne sont plus forcément liés à la représentation de Bruxelles.

    Les artistes accueilli.es en résidence sont logé.es dans l’appartement dont dispose Contretype à la Cité Fontainas, au-dessus de ses espaces d’exposition. La durée d’une résidence est de 1 mois.

    Chaque résidence est dotée des budgets : pour la production, pour les frais de voyage (dans le cas d’un.e artiste ne vivant pas à Bruxelles), pour le séjour (per diem).

  • Residency program

    Contretype is continuing the residency programme initiated by Jean-Louis Godefroid in 1998. Initially entitled L'image de Bruxelles, the aim of this programme was to enable artists to develop their photographic research, while gradually building up a visual documentation of the territory of Brussels. It is agreed that each artist in residence would give Contretype at least one of the works they produced during their stay. These works will enrich the Contretype collection.

    Contretype offers two residencies each year: one is a local residency and the other is an exchange residency. Each year, one of the 6 winners of the archipel exhibition is invited for a research and/or production residency the following year. The other residency should be set up as part of an exchange with a structure involved in photography, possibly in Africa. In keeping with Belgium's history and current affairs, this residency is part of the broader theme of colonial and post-colonial relations, which has become central today.

    Contretype's commitment is to offer visibility to the work carried out during the residency, whether through a presentation at Contretype, an off-site conference, support for a publication, a partnership with another organisation, etc.

    The evolution of the residency modalities modifies the meaning of the programme's title: L’image de Bruxelles should no longer necessarily be understood as the production of a photographic documentation of the territory of Brussels, but as the artistic and aesthetic landscape shaped by the artists working in Brussels. The theme of their work is no longer necessarily the representation of Brussels.

    Artists in residence are housed in the Contretype flat in Cité Fontainas, above its exhibition spaces. The duration of a residency is usually 1 month.

    Each residency is allocated the following budgets
    - A budget for production
    - A budget for travel expenses, if the artist does not live in Brussels
    - A per diem for a period of 30 days

Artistes en résidence / Artists in residence

  • LILLY LULAY (Allemagne 2025)
    NICK VERHAEGHE (Belgique 2024)
    BRANDON GERCARA & UGO WOATZI (2023)
    LUCAS LEFFLER (Belgique, 2020)
    FEDERICO CLAVARINO (Italie, 2019)
    ALEXANDRA DEMENKOVA (Russie, 2017)
    JOEL NEPPER (Luxembourg, 2017)
    MAHESH SHANTARAM (Inde, 2017)
    NADJA MASSÜN (Mexique, 2015)
    MICHAEL GOLDGRUBER (Autriche, 2015)
    PAUL KUIMET (Estonie, 2014)
    KIM ZWARTS (Pays-Bas, 2014)
    IEVA EPNERE (Lettonie, 2013)
    ENIKÖ HANGAY (Hongrie, 2012-2013)
    BARBORA PIVOÑKOVÀ (Tchéquie, 2012)
    VICENTE DE MELLO (Brésil, 2012)
    ERIKA VANCOUVER (Belgique, 2012)
    RUI CALÇADA BASTOS & NOÉ SENDAS (Portugal, 2011)
    MARIE-NOËLLE BOUTIN (France, 2011)
    ANDRÉ CEPEDA & EDUARDO MATOS (Portugal, 2011)
    SÀRI EMBER (Hongrie, 2011)
    SATORU TOMA (Japon, 2009)
    DANIEL DESMEDT (Belgique, 2009)
    CHANTAL MAES (Belgique, 2008)
    ISABELLE HAYEUR (Québec, 2008)
    ANDREAS WEINAND (Allemagne, 2007)
    PROJET BRUXELLES: LUCAS ETTER, FRANÇOIS GOFFIN,
    SARAH MORISSENS, ARMAND QUETSCH (Belgique, 2005)
    SÉBASTIEN CAMBOULIVE (France, 2005)
    PHILIPPE HERBET (Belgique, 2003)
    HICHAM BENOHOUD (Maroc, 2003)
    J.H. ENGSTRÖM (Suède, 2003)
    SÉBASTIEN REUZÉ (France, 2002)
    ISTVAN HALAS (Hongrie, 2001)
    ELINA BROTHERUS (Finlande, 2001)
    KAROLE BIRON (Québec, 2001)
    ANDRÉ CEPEDA (Portugal, 2000)
    MARIE-NOËLLE DAILLY (Belgique, 2000)
    ISABELLE ARTHUIS (France, 2000)
    ANGEL MARCOS (Espagne, 1999)
    BARBARA & MICHAEL LEISGEN (Allemagne, 1999)
    BERNARD PLOSSU (France, 1998)
    ALAIN PAIEMENT (Québec, 1997)

Alain PAIEMENT
18 août – 30 septembre 2025

Né en 1960 à Montréal, Alain Paiement a étudié les arts visuels à l’Université du Québec à Montréal, à l’ENSAV/La Cambre de Bruxelles et à l’Université de Paris.

Entre 1989 et 2020, il a enseigné dans trois universités à Montréal ainsi qu’à l’université d’Ottawa. À partir de 2005, en tant que professeur à l’UQAM, il a été responsable de la section photo et fut impliqué dans les cycles supérieurs.

  • Ses œuvres ont été vues lors de nombreuses expositions nationales et internationales depuis les années 1980. Plus récemment, il a présenté l’exposition Cosmic Blues, en 2023 à la galerie Hugues Charbonneau à Montréal. Il a fait partie des expositions Vues de l’intérieur au Musée des beaux-arts de Montréal (2022), Globalscape/Rethinking Collectivity dans le cadre de la triennale de Guangzhou (2021) et There All is Order and Beauty à Argos Centre for art and media (Bruxelles, 2019). Le Musée d’art contemporain de Montréal a présenté son projet Bleu de bleu à l’automne 2019.

    Il a réalisé plusieurs œuvres intégrées dans des architectures publiques, dont Ondes croisées, dans le pavillon des sciences de l’Université de Montréal (2020) et Modèles analogues, dans le pavillon de Design de l’École de Technologie Supérieure de Montréal (2025).

    Ses recherches s’intéressent aux relations entre des structures ordonnées et des phénomènes chaotiques, à diverses échelles, du micro au macro. Elles sont pluridisciplinaires, basées sur des méthodes influencées par les sciences géographiques. Les sujets qui intéressent l’artiste sont variés : géographie des flux et des territoires conquis sur la mer; architectures de connaissance, de commerce ou de pouvoir; tessellations inspirées de la génétique, ornementations provenant de multiples cultures; débordements innombrables d’objets, de foules et d’êtres vivants.

    Les configurations connues des sujets abordés sont repensées par des procédés de déconstruction-reconstruction qui produisent des vues improbables des réalités représentées. Ce processus a pour effet d’interroger la construction de notre relation au monde.

    En somme, depuis 40 ans, le mapping a été un leitmotiv dans la démarche de l’artiste.

    Actuellement en résidence à Contretype, Alain Paiement reconnecte avec la ville où il a vécu un peu plus de sept années, par intermittence, dans les années 80 et 90. Les enjeux écologiques, historiques, sociaux et politiques qui l'ont toujours passionné sont encore aujourd'hui au cœur de son approche. Maintenant à Bruxelles, dans la ville où s’est forgée son identité artistique, l’artiste embrasse la complexité multiculturelle de la ville dans un processus d’archéologie du présent. Cette démarche est en résonance avec une réflexion sur l’interculturalité vécue à Montréal, mais avec une perspective inédite dans le contexte bruxellois.

english

Born in 1960 in Montreal, Alain Paiement studied visual arts at the Université du Québec à Montréal, at ENSAV/La Cambre in Brussels, and at the University of Paris.

Between 1989 and 2020, he taught at three universities in Montreal as well as at the University of Ottawa. Starting in 2005, as a professor at UQAM, he was head of the photography section and was involved in graduate programs.

  • His work has been featured in numerous national and international exhibitions since the 1980s. More recently, he presented the exhibition Cosmic Blues in 2023 at Galerie Hugues Charbonneau in Montreal. He took part in the exhibitions Vues de l’intérieur at the Montreal Museum of Fine Arts (2022), Globalscape / Rethinking Collectivity as part of the Guangzhou Triennial (2021), and There All is Order and Beauty at Argos Centre for Art and Media (Brussels, 2019). The Musée d’art contemporain de Montréal showcased his project Bleu de bleu in the fall of 2019.

    He has created several public art commissions integrated into architectural spaces, including Ondes croisées at the Science Pavilion of the Université de Montréal (2020) and Modèles analogues at the Design Pavilion of the École de Technologie Supérieure in Montreal (2025).

    His research focuses on the relationships between ordered structures and chaotic phenomena, at various scales — from the micro to the macro. His approach is multidisciplinary, drawing on methods influenced by the geographical sciences. The artist’s interests are diverse: the geography of flows and territories reclaimed from the sea; architectures of knowledge, commerce, or power; tessellations inspired by genetics; ornamentations from multiple cultures; and the countless overflows of objects, crowds, and living beings.

    The familiar configurations of these subjects are reimagined through processes of deconstruction and reconstruction, resulting in improbable perspectives on the realities depicted. This method invites reflection on how we construct our relationship to the world.

    In essence, for the past 40 years, mapping has been a guiding thread in the artist’s practice.

    Currently in residence at Contretype, Alain Paiement is reconnecting with the city where he lived for just over seven years, intermittently, during the 1980s and 1990s. The ecological, historical, social, and political issues that have long driven his work remain at the heart of his approach today. Now in Brussels — the city where his artistic identity first took shape — he embraces its multicultural complexity through a process of archaeology of the present. This exploration resonates with his reflections on interculturality experienced in Montreal but offers a new and distinct perspective in the Brussels context.